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Pris sur le vif | Un relâchement inadmissible

Ordures qui jonchent les trottoirs, chiens et chats errants, odeurs nauséabondes, germes, bactéries et coronavirus…..  Voilà, un cocktail molotov qui dérange les riverains de la Rue d’Egypte de Borj Cedria

Dans la rue d’Egypte à Borj-Cedria, les bennes à ordures sont remplies à ras bord. Pleines à craquer, certaines d’entre elles ont fini par se renverser, déversant leur contenu nauséabond sur le sol. Festin idéal pour les animaux errants, notamment les chats et les chiens, ces ordures, qui forment un monticule repoussant sur la chaussée, rajoutent une couche au spectacle désolant de la cité tout autour qui  souffre déjà du manque de luminosité pendant la nuit.

Cette situation, qui perdure depuis plusieurs jours,  peut se transformer en un réel calvaire pour tous ceux qui songent à passer par cette rue ainsi que pour les riverains. Il se retrouvent obligés de respirer l’odeur nauséabonde  qui se dégage de ces ordures de nature organique et qui ont fini par se décomposer sous l’effet  de la chaleur.

Les habitants de ladite zone sont à la fois victimes et responsables de cette situation : certains d’entre eux n’hésitant pas à jeter leurs ordures ménagères à même le sol sans se soucier de la propreté de leurs propre quartier. En se comportant ainsi, ils sont irrespectueux envers  la nature et leurs voisins.

Si, dans ce quartier, les bennes à ordures débordent rapidement car elles ne sont pas vidées régulièrement par les agents de la municipalité, dans d’autres  ruelles, c’est une toute autre histoire. Les riverains se plaignent de l’absence de conteneurs à ordures. Du coup, ils n’hésitent pas à  se débarrasser de leurs ordures en pleine rue.

Quant aux agents éboueurs censés passer chaque jour à une heure précise pour enlever les déchets, ils n’ont pas donné signe de vie depuis longtemps. Faut-il alors blâmer le citoyen ou la municipalité pour ce laisser- aller, qui aggrave la situation sanitaire déjà impactée par la pandémie de la Covid-19?

En pleine période de pandémie, aucun relâchement n’est permis.

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Un commentaire

  1. Maghzaoui

    25 août 2020 à 11:16

    L’incivilité généralisée, est le  » sport favori  » des Tunisiens…

    Répondre

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